TVN

Le CR de Nico Chem

1ère grosse échéance de l’année avec le TVN, notamment en vue de l’Euskal trail au mois de mai.

En compagnie de Cyril et de Julien, je me lance donc pour le défi des fondus avec l’enchainement du nocture de 20 kms puis du trail de 57 kms le dimanche.

Le we s’annonce très pluvieux et il a été très pluvieux !!

Pour le samedi soir, je pars une stratégie prudente pour garder du jus pour le lendemain. Je fais une partie de la course avec Julien. Arrivée conforme à l’objectif sans avoir trop puiser dans les réserves.

Petit repas et nuit chez le local Cyril qui ne repartira pas avec nous le dimanche. C’est vrai que pour prendre du plaisir dans cette boue faut être un peu maso.

Départ le dimanche avec également Nico Rautureau et son pote (qui part ensuite pour le marathon des sables en Crocs, respect) qui s’alignent également sur le 57 kms.

J’arrive à maintenir un rythme raisonnable pendant toute la course. Au dernier ravito, je me retrouve avec Nico qui décide de m’accompagner jusqu’au bout. C’est sympa car j’étais dans le dur dans les derniers kms et je faisais une overdose de boue (j’en pouvais plus de glisser !). Merci Nico.

Julien, qui a sans doute payer sa stratégie kamikaze (je donne tout le samedi, on verra pour le dimanche) a abandonné près du but. Dommage.

Au final, résultat satisfaisant : 28ème / 115 inscrits

Le CR de JuB

Le Trail du Vignoble est depuis longtemps une date incontournable de début de saison. Après avoir essayé quasiment toutes les formules (nocturne, 50km et les 2 défis), je pensais m'inscrire sur le nocturne. En début de saison, c'est une course sympa avec le petit piquant supplémentaire de la course de nuit. Malheureusement, je ne me suis pas occupé suffisamment tôt de l'inscription. Et du coup, je me retrouve obligé de m'inscrire sur le défi des fondus pour pouvoir participer. Tant pis, on va se préparer ! Nous serons 3 Sensas’Yon Raid au départ de ce défi : Nico Chem, Cyril et moi-même.

Samedi après-midi : je me rends au Château de Briacé pour suivre et encourager Gégé, un ami qui fait ici son 1er trail. 11km sous la flotte, une bonne entrée en matière ;-) Le reste se fera depuis notre QG chez Cyril (merci à lui et à sa petite famille pour l’hébergement). On se retrouve donc tous les 3 pour préparer la course nocturne. Chacun expose sa stratégie : Nico veut en garder sous la pédale pour demain, moi je préfère tout donner ce soir, quitte à le payer demain. Cyril compte y aller tranquille ce soir et demain aussi ;-) On se retrouve sous la grande tente près du départ, je retrouve des collègues qui participent, une petite photo souvenir et on se dirige vers la ligne. La météo nous épargne la pluie, mais elle est tellement tombée ces derniers jours qu’on sait que les sentiers seront gras. Mais à cette heure ci, nous ne mesurons pas encore à quel point. Top départ ! 3 boucles différentes mais avec des passages en commun. Je suis content car je tiens jusqu’au 10ème km avec Nico, c’est assez rare pour le souligner. Le pb, c’est que moi je suis à fond alors que lui il gère. L’état des chemins est catastrophique, ça glisse en permanence, impossible de tenir un appui, c’est une suite ininterrompue de chutes rattrapées (ou pas). Les adducteurs morflent et j’observe de nombreuses chutes (par chance, je ne chuterai pas, même si c’est passé pas loin parfois). La 2ème partie du parcours est un calvaire pour moi, je m’accroche mais c’est dur. J’avais déjà testé le TVN boueux, mais là c’est franchement compliqué. En plus, ma lampe frontale me lâche alors que j’avais mis des piles neuves ! Je franchis la ligne en 2h21 et je retrouve Nico qui en a terminé en 2h07 (il m’a mis quand même 14 minutes sur les 11 derniers km !). On attend Cyril sous la tente : pb nous sommes trempés, je n’ai pas emmené de rechange et il fait froid. Je caille, je caille, je caille… et Cyril fait durer le plaisir pour arriver en 2h58. En l’attendant, je parie avec Nico que Cyril ne repartira pas demain matin. Bingo, à peine arrivé il nous annonce qu’il s’arrête là. Les conditions ont eu raison de sa motivation. Vite, on retourne « à la maison » pour se doucher, manger, préparer les affaires pour demain et surtout dormir un peu. Dimanche matin, le réveil sonne trop tôt. Mais c’est bien l’heure de se préparer. Petit dej léger, derniers préparatifs et c’est reparti direction le château de Briacé. Sur place, on retrouve Nico Rautureau, un ami Chaillezais, ancien membre de l’asso qui court ce 57km. Il est accompagné de Stéphane qui prépare le Marathon des Sables. On tape la discute, et c’est parti. Les chemins sont connus, après plusieurs éditions du TVN et quelques entrainements dans le coin. Dès les premiers km, je sais qu’il me sera compliqué de franchir la ligne d’arrivée. Cette fois, je ne m’accroche pas à Nico qui file déjà. Je pars tranquillement histoire d’aller le plus loin possible. Mais je me retrouve rapidement dans la fin du peloton.

Passage dans la cave toujours aussi sympa. 1er ravito au Loroux Bottereau. En repartant, je vois que le VTT qui cloture la course n’est pas très loin derrière moi. La section qui arrive est la plus difficile du parcours pour rejoindre le 2ème ravito à Barbechat. Les passages en mode marche sont fréquents, je partage la course avec d’autres trailers et traileuses. Ca n’avance pas vite, on s’entraine mutuellement. Voilà le 2ème ravito à mi-parcours à Barbechat. Ca fait du bien au moral, mais pas longtemps : au moment où je repars du ravito, le VTT « balai » arrive. Et c’est le fameux Stéphane (celui qu’on a rencontré au départ) qui ferme la marche. Je suis un peu surpris de le voir là, lui aussi ;-) Pendant quelques km, j’avance tant bien que mal, je me retourne de temps à autre pour constater que le VTT se rapproche dangereusement. Et à Landemont, au bout de l’interminable ligne droite sur bitume, je suis rejoins par le VTT. Stéphane sort sa GoPro, me demande un petit sourire que je n’ai pas vraiment envie de sortir sur le moment. Commence alors une discussion avec le VTTiste. Un jeune étudiant du lycée de Briacé qui pratique le vélo. Très sympa ce jeune homme, même si j’aurais préféré ne jamais le rencontrer ;-) Le moral est touché, mais le physique aussi (c’est lié surement tout ça). Les douleurs se font de plus en plus présentes : pieds, dos… plus ça va et plus l’idée d’abandon me trotte dans la tête. Ca fait bizarre car ça ne m’est jamais arrivé (je ne compte pas le Raid des Chaussées l’an passé sur blessure d’un coéquipier). Ca balance un coup dans un sens (« je dois aller au bout, je ne dois pas lacher … ») et un coup dans l’autre (« je suis en train de me faire mal, et j’aggrave peut-être mes douleurs… »). Au final, je prends la décision d’arrêter. Au carrefour avant la grande ligne droite au pied des éoliennes, j’en parle avec des officiels présents. Ils me disent : « essaye au moins d’aller au prochain ravito, c’est dans 2km, nous on te suit avec la voiture car on débalise, et si jamais tu veux arrêter tu pourras monter dans la voiture ». Je reprends donc à trottiner, mais les douleurs sont bien là et finalement je jette l’éponge au 46ème km. Je monte dans la voiture qui me ramène au ravito. Là je retrouve Cyril qui était venu à ma rencontre. Je retrouve également Stéphane qui repart du ravito pour terminer la course. Bravo à lui, il a eu le courage. Cyril me ramène au Lycée. Je retrouve les 2 Nico qui repartent sur Chaillé. Ils ont terminé ensemble en 6h26. Chapeau ça n’était pas facile au vu des conditions. Et Nico termine au final à la 28ème place du défi des fondus ! Je mange et je récupère ma voiture pour rentrer à la maison. Malheureusement je suis parti juste avant l’arrivée de Stéphane, j’aurais aimé le féliciter (pour l’histoire, il terminera 410ème / 1500 partants du MDS quelques semaines plus tard).

Les résultats complets ici