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GTVO

  • sensasyonraid
  • 18 juil. 2015
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 déc. 2020

Le Grand Trail de la Vallée d’Ossau, en relais avec Nico R., avait pour objectif de se tester pour une 1ère course en montagne. Il s’agissait d’un entraînement pour le GRP avec la moitié du parcours tant en dénivelé qu’en kilomètres (Nico R. : 36 kms pour 2750 m de dénivelé et pour moi : 39 kms avec 2550 m de dénivelé). Pour rappel, Nico avait déjà fait le relais l’an dernier avec Fred et pour reprendre ses mots, il nous avait dit : « Plus jamais ! Et les filles, si un jour je veux m’inscrire au GRP, empêchez-moi de le faire ! ». Bref, Nico R. s’est inscrit au GRP 2015 !

Nous arrivons à Laruns juste à 19h30 pour le début du briefing, sous la pluie et les éclairs. Nous récupérons nos dossards en même temps que nous écoutons le briefing (cela s’appelle de l’efficacité !) et les organisateurs nous annoncent un bulletin météo plutôt favorable avec des risques d’orages vers 17h avec une probabilité de 10%. Nous sommes soulagés par cette nouvelle et rassurés qu’il n’y ait pas un raccourcissement du parcours. Nous croisons Loïc, un des 3 Michels (pour ceux qui connaissent), qui se lance lui sur le 75 kms en solo.

Nous filons ensuite au camping où nous installons la tente sous la pluie. Quelques orages grondent peu de temps après et là on a à peine à croire que le temps va être clément le lendemain. Petite info matérielle, nous avions prévu les matelas gonflables pour Nico R. et pour nous (Nico C. et moi), mais comme mon Nico et son organisation, ce n’est pas toujours ça, il avait oublié de charger le gonfleur ! Merci les voisins qui nous ont prêté une pompe manuelle de compet !

Samedi 18, le réveil sonne à 3h30. Dur, dur ! Pas trop envie de se lever, je me demande même ce qui m’a pris de m’inscrire au GTVO (et au GRP par la même occasion !). On se prépare et à 4h, c’est le départ sur le lieu de course. Le ciel est très dégagé, on voit les étoiles. Cool ! La journée s’annonce bien. Après le contrôle de mon sac j’attends, avec un peu de stress, le départ de 5h. Nico C. a décidé de m’accompagner pour les 24 premiers kms, jusqu’à la chapelle de Houndas.

PS : je n’ai pas le maillot Sensas’Yon Raid car Nico C. avait qu’un seul maillot (SYR) pour courir et je ne voulais pas que les organisateurs voient que nous étions ensemble.

5h, top départ. Il y avait 400 inscrits en solo et 170 Inscrits en relais. Je rejoins Nico C. qui m’attend quelques mètres après la ligne de départ. Au bout d’un quart d’heure on se retrouve à l’arrêt une petites dizaine de minutes à cause des bouchons. Puis commence une longue ascension en forêt de 8 kms. Le chemin est étroit, nous suivons donc le rythme du peloton. J’ai trop serré ma lampe frontale. Elle me serre la tête mais je ne prends pas le temps de la réajuster. 6h, le jour se lève et on commence à sortir de la forêt. On poursuit l’ascension pendant 8 kms et 1000m de dénivelé. Ça fait déjà 2 heures que le départ a été donné quand nous arrivons au 1er ravito en eau sous la musique basque. Je n’ai pas vu le temps passé ! Par contre j’ai 30 min de retard sur mes prévisions, ce n’est pas de bonne augure pour la suite ! Des jeunes du pays font sonner de grosses cloches. L’ambiance est vraiment sympa. On ne s’attarde pas trop quand même, il reste du chemin à faire ! Le paysage est magnifique avec la montagne verdoyante et le soleil !

Après presque 3h de courses, 16 kms et 1800 m, nous arrivons à la cabane de Lauds pour un ravito en solide. Nico est parti un peu devant pour passer le ravito, sans problème. Je mange un peu de salé, je recharge en eau et c’est reparti avec une petite montée avant d’entamer une longue descente. Mais à 9h, les conditions météo vont très vite changer. Le soleil va laisser sa place aux nuages et au vent. Le ciel devient très gris et menaçant. J’anticipe et sors ma veste. Nico, quant à lui, est venu en touriste, il a donc un simple tee-shirt pour faire une course en montagne. Quelques minutes après, il se met à pleuvoir très rapidement des cordes. A cela s’ajoute les éclairs et l’orage. J’avoue que je suis bien contente de descendre un peu ! C’est pas très rassurant tout ça ! Nous sommes rapidement trempés (Nico encore plus rapidement que moi !). Le temps nous a pressés un peu, nous avons fait 6 kms de descente en moins de ¾ d’heures. En arrivant à la chapelle de Houndas, nous apprenons que la course est neutralisée. Il faut redescendre en navette ou par ses propres moyens à Louvie-Juzon, lieu du point relais. Nico R. nous attendait puisqu’il était sensé récupérer Nico C. Je suis frustrée de m’arrêter là. J’avais finalement 30 min d’avance sur mes prévisions, j’étais plutôt bien et il me restait une grosse montée et ensuite uniquement de la descente pour arriver à Louvie-Juzon. Nous faisons un détour par le camping pour nous changer. Je refais un petit sac au cas où je pourrais repartir. En arrivant au point relais, il y a de bons espoirs pour que la course reparte. Les organisateurs essaient de tracer un nouveau parcours d’environ 25 kms moins en altitude pour qu’il y ait moins de risque au niveau des orages. Nico R. est concentré, il mange son gâteau sport et est dans les starting block ! Mais à 13h c’est la grosse déception, les organisateurs n’ont pas eu l’autorisation de faire repartir la course malgré une météo qui était redevenue clémente. Le 2ème relais n’aura donc pas du tout couru. La frustration est grande. Nous décidons de rentrer en Vendée plus tôt que prévu. Le comble, c’est que nous avons plié la tente sous un soleil de plomb ! On n’a plus qu’à prendre notre revanche au GRP…

Merci à mon Nico de m’avoir accompagnée pour cette 1ère course en montagne.

Nath

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